10 - 2022 | Oliver Saillard

Les photographies de la cérémonie laïque à Langres

Guillaume et Margaux

Si la majorité de mes mariages sont proches de chez moi, j’ai toujours plaisir à voyager, quelques fois par an, pour couvrir des mariages un peu loin (comme dans les Alpes, dans le Nord ou en Auvergne).

Cette fois, c’est en Normandie que je rejoins Guillaume et Margaux pour leur mariage. Arrivant le vendredi soir, j’ai pu profiter de l’ambiance détendue et de l’accueil des proches pour sympathiser et devenir pour eux, déjà, une personne de confiance. J’ai profité de cette soirée pour prendre quelques photos, sans obligations, de quelques moments plein de tendresse (envers sa future femme ou envers un cubi de vin, c’est selon).

La journée a débuté avec le mariage civil à 11h à Saint-Martin-le-Bouillant, dans une petite mairie avec son maire très impliqué dans son discours. Il a retracé la rencontre et l’histoire des mariés, avec une très bonne écriture et beaucoup d’humour, faisant rigoler sans cesse mariés et invités. Un moment rempli d’émotions pour commencer la journée.

Ensuite, par chance, ce jour-là, c’était la fête de la moule de Saint-Martin. Certes, elle n’ouvrait normalement que le soir, mais il y avait un accès pour les mariés et leurs invités, qui y déjeunaient. Mais pas des moules-frites au repas, ce sera frites-jambon. Toutefois, sans pouvoir profiter des fameuses moules, c’était surtout l’occasion pour Guillaume de faire l’idiot avec les enfants, et pour le couple, de faire une photo très « romantique » à côté de la statue de moules.

Le mariage a ensuite continué au domaine de la famille de Margaux. Un moment de détente, avec les garçons qui jouaient au volley dans la piscine, pendant que les filles se font coiffer. Puis Margaux s’habille avec l’aide de ses proches. Mais attention à ne pas trop se détendre, Margaux était un peu moins détendue quand son cousin s’est ramené de la piscine, encore en maillot, à moins de 15 minutes de la cérémonie.

La bénédiction se déroulait à proximité, dans l’église au bout de l’allée du château. Le beau-père de la mariée a accompagné au piano toute cette cérémonie. C’était énormément d’émotions pour les mariés. Par contre pour la fille d’un couple d’amis, le moment avait l’air un peu plus long. On a tous été jeune et à cet âge là, on pense plus à s’amuser qu’à profiter d’une bénédiction à l’église. Les mariés sont ensuite sortis sous de nombreux pétales blancs de façon grandiose.

Puis notre beau couple se sont ensuite dirigé vers le vin d’honneur, avec une marche princière » le long de l’allée pour revenir au château. Un vin d’honneur coloré et joyeux, à l’image de ce qu’ils sont, et un événement marqué par un lancer du marié qui a fini en chute, sans dommage majeur, heureusement qu’il y avait de l’herbes. Et, à la fin du vin d’honneur, les mariés sont montés à l’étage pour saluer leurs invités, avant que l’on s’éclipse quinze minutes pour des photos de couple, avec la belle lumière de fin de journée

La soirée eut lieu toujours au domaine, sous le chapiteau aménagé pour l’occasion. Elle a commencé avec des discours surprises à la fois pour les mariés et pour certains des locuteurs. Les filles ont mis la pression avec leur réalisation de haute-volée lors de leur discours, enregistrement sonores à l’appui. Pour les amis de Guillaume, ce sera moins formel, puisque ceux-ci ont décidé de lancer un Paquito à la fin du leur ! Très bonne idée, le photographe de mariage que je suis valide !

Et quoi de mieux pour une romantique soirée qu’un feu d’artifice grandiose, que les mariés ont regardé ensemble avec émotions, avant de revenir en salle pour de folles danses entre des jeunes déchaînés et des parents très au point sur le rock. C’était une super ambiance !

C’était une journée riche en émotions, entre l’humour et plaisir de la mairie, la détente après celle-ci, la solennité de l’église et la beauté et le fun de la soirée !

Je suis repassé le lendemain pour le brunch. J’ai pris quelques photos, mais je profitais surtout de la piscine. Vraiment bien la piscine pour récupérer après un mariage, je devrais y penser. Dommage que j’habite à Langres, et qu’avoir une piscine n’y est pas vraiment pertinent. Et je n’ai pas de jardin non plus, remarquez.

Merci à Mathieu Alemany qui m’a recommandé, après avoir photographié le mariage de sa sœur il y a quelque mois.